Les Amis des Mées
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Le Mot du Président.
Il est loin le temps où on opposait la façon de vivre, à la ville et dans un village. Désormais l'une et l'autre sont similaires et dans ce rapprochement, la télévision a joué un rôle très important. Il n'est pas question de lancer l'anathème contre ce formidable moyen de recevoir l'information et le spectacle à domicile.

La télévision, bonne ou mauvaise, est la même pour la campagne la plus reculés de nos contrées et pour l'appartement du parisien branché.

La télévision n'est pas à l'origine de tous les changements de mentalité. Cependant elle a une place essentielle à mon avis dans cette évolution qui aboutit à ce que le méen ait une façon de vivre se rapprochant de plus en plus de celles du citadin.

Cette évolution est inéluctable.
Et les Amis des Mées là dedans ?

Notre association fait partie du mouvement associatif qui constitue une tentative pour nos contemporains de multiplier les sphères de connaissances et de dépasser celles évoquées ci-dessus. On se retrouve dans des structures qui sont jugées accueillantes parce qu'on les a choisi de façon délibérée. En prenant des responsabilités (secrétaire, trésorier, adjoint, etc....), on renforce l'adhésion. Pour obtenir le succès, l'association doit être "fluide", c'est-à-dire non envahissante pour l'individu qui a besoin de participer mais aussi de se sentir libre, de choisir le moment et le niveau de sa collaboration.

Les Amis des Mées regardent la télévision. Ils n'échappent pas à l'influence de leurs contemporains : mode, façon de vivre, de se distraire... Ils ne désirent pas entraver la marche du temps. Ils tentent de dépasser le cloisonnement évoqué : famille, travail, loisir en donnant à un peu de leur temps pour contribuer à un travail collectif qui peut être la connaissance du passé, l'image des Mées mais aussi la fête, le défoulement, la joie de voir aboutir un projet.

Et l'association rend à chacun de ses membres plus qu'elle ne reçoit : le groupe est plus fort et plus riche que la somme des efforts et des contributions de chacun.

Henri Joannet


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