Les Amis des Mées
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L'AGRICULTURE AUX MÉES, IL Y A 7O ANS

La Population
Etat des Lieux
Les Productions Agricoles
    -    Tableau Inventaire des Productions Agricoles
    -    Tableau Inventaire des Champs
    -    Tableau Inventaire des Vignes
    -    Tableau Inventaire des Vergers
Les Animaux
    -    Tableau Inventaire des Animaux
    -    Tableau Inventaire des Vers à Soie
Marchés et Foires
Equipements Agricoles
    -    Tableau Inventaire des Equipements Agricoles

Il y a 70 ans, une monographie sur l'agriculture bas alpine était rédigée par les services agricoles départementaux.

La consultation de cet ouvrage va nous permettre de voir comment aux Mées, la vie rurale et agricole était présente. À partir de cet «état des lieux », nous pourrons en mesurer l'évolution jusqu'à aujourd'hui.


LA POPULATION

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Le département est en pleine dépopulation, la commune des Mées est pratiquement à son taux le plus bas. En 1926 :
  • population des Basses-Alpes : 88 347 habitants
  • population des Mées : 1 449 habitants
Les Basses-Alpes ont eu un maximum de population en 1846 avec 156 675 habitants et le minimum se situe un siècle plus tard avec quasiment une diminution de moitié : 83 354 habitants en 1946.

La commune des Mées en 1929 est sensiblement à sa population minimale (1931 avec 1 380 habitants). Il est évident qu'un pays qui se vide de la moitié de ses habitants change de paysage, mais quand c'est un journaliste parisien qui en fait le constat et qui en tire les conclusions, ça ne manque pas d'intérêt, (les choses aujourd'hui encore, n'ont pas beaucoup changé quand une certaine presse parisienne raconte notre pays) ça devient sidéral.

«... les photographies agrandies de la lune donnent l'image mélancolique et presque exacte des paysages bas-alpins. A perte de vue pas un hameau, quelquefois sur un piton, une masure achève de s'écrouler et un aigle plane en pleine lumière méditerranéenne, radieuse et dérisoire au-dessus d'un pays qui se meurt (…)».


ETAT DES LIEUX

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«Ce département se meurt pour des causes multiples, à la fois pitoyables et regrettables. Le sol n'est pas le seul coupable, il faut avoir le courage de l'affirmer. (...). Aujourd'hui, horreur générale de l'initiative et des responsabilités, dédain de l'agriculture, effroi des risques qu'elle entraîne. Exister maintenant dans les villes en étant assuré d'un salaire même très humble, voilà le rêve du jeune bas-alpin. (...) L'harmonie entre le rural et le sol est rompue dans les Basses-Alpes, et la nature a vaincu l'homme trop civilisé, qui aurait dû se conserver un peu barbare dans sa montagne. (...) » G. Geniaux. Un département en péril. Revue de Paris 1923
L'auteur de la monographie y va aussi de son appréciation qui est tout à fait différente:
«Celui ci est un département pauvre de richesses terriennes, mais combien riche d'actions, d'efforts opiniâtres et de vertus»


Le département est découpé en petites régions naturelles. La région naturelle : Vallée de la Durance et basses vallées confluentes, dont notre village fait partie, est la région où la proportion de terres labourables est la plus importante.

Dans cette petite région en remontant encore le temps, nous constatons que le sainfoin n'a été connu qu'en 1820 et les premières charrues modernes ne sont apparues qu'en 1860.

L'arrivée de la voie ferrée Marseille-Grenoble en 1870 a également eu une incidence sur les progrès de l'agriculture. D'autre part les canaux d'irrigation ont été construits ou prolongés durant te XIXe siècle. Ils ont ainsi modifié profondément l'économie agricole du plan des Mées.


Dans la région moyenne Durance, on pratique un assolement triennal pommes de terre/blé/orge ou avoine. De plus, les prairies artificielles (luzerne) sont présentes et reviennent à plus long terme. Le vignoble occupe des superficies importantes Les exploitations moyennes pratiquent des cultures plus exigeantes en soins: pois, haricots, melons. Nous dirions maintenant des cultures à plus forte valeur ajoutée. Les petites exploitations dans le même esprit se sont orientées vers les légumes de plein champ, les porte-graines (semences).

Sur les terrasses, on retrouve l'olivier et l'amandier. Enfin, les arbres fruitiers occupent une place très importante avec des débouchés sur le littoral, Paris, l'Angleterre et la confiserie. Il existait d'ailleurs aux Mées une petite usine de production de fruits confits qui a fermé en 1914.

L'élevage est peu présent, à part les ovins, et déjà, a diminué régulièrement.

Toute cette agriculture repose sur des hommes et sur leurs familles, elles sont fortement attachées au sol qu'elles possèdent. Sur le domaine la famille entière travaille et vit.

«Toujours premier levé, le ménage d'agriculteurs est aussi le dernier couché. Son long atavisme de terroir lui a donné cet amour de la terre et de la vie des champs qui lui fait accepter les difficultés d'une existence quelquefois précaire et le manque absolu de ce qu'on qualifie d'avantages de la vie moderne; la virilité, la prévoyance, le coup d'œil, l'esprit de décision, d'économie sont tout autant de qualités que l'on rencontre dans nos laborieuses familles paysannes» et l'auteur d'ajouter «L'habitant de la plaine est généralement plus petit d'allure plus légère. Son esprit est plus mobile, il a plus d'entrain, plus de gaieté, serait plus enthousiaste, mais aussi se laisserait plus facilement abattre par l'adversité.»

Nous laissons le soin aux agriculteurs locaux d'apprécier cette remarque.


Commune à vocation agricole marquée, Les Mées et son terroir varié autorisent de nombreuses productions. En effet, les terres de la vallée sont irriguées, les terrasses sont au sec, les hautes plaines au sec également sont semblables aux terres du Plateau de Valensole.


LES PRODUCTIONS AGRICOLES

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Que pouvons-nous dire des productions de cette époque?

Les céréales
Le froment (blé tendre) domine avec plus de 80 % de la surface en céréales. Les rendements de 12 à 15 quintaux/ha sont dans la moyenne de la petite région. Le blé dur n'a pas encore fait son apparition.

La pomme de terre
Elle occupe déjà 26 ha, il semble qu'elle a été cultivée depuis longtemps. De vivrière elle devient une culture de vente.

Les légumes
Production pratiquée par les petites exploitations que l'auteur appelle des «jardiniers maraîchers». Un large éventail de production dont le total se situe à près de 30 ha.

La lavande
Elle n'est apparemment cultivée que sur 1 ha et également ramassée sur les hautes plaines. Malheureusement la crise due à la mévente de l'essence de lavande et au dépérissement (déjà !) posent le problème de l'avenir de cette production. Le lavandin viendra prendre le relais.

Les semences
Terroir privilégié pour la production de semences (ou porte-graines). Nous trouvons déjà des producteurs de betteraves, mais aussi de carottes, radis sur des surfaces conséquentes (en 1998 sur le département il n'y a aucun hectare de carottes ou de radis).


INVENTAIRE DES PRODUCTIONS AGRICOLES

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INVENTAIRE DES PRODUCTIONS AGRICOLES Surface en ha Quintaux Rendement Qx
CEREALES
Froment blé hiver 570 8480 14,9
Orge printemps 62 929 15,0
Avoine hiver 53 636 12,0
Seigle 0    
TOTAL 685    
TUBERCULES RACINES
Pomme de terre 26 4591 176,6
Betteraves fourragères 7 1931 275,9
TOTAL 33    
LEGUMINEUSES GRAINES
Ers 2    
TOTAL 2    
LEGUMES PLEIN CHAMP
Ail 0,75 10 13,3
Asperges 1    
Carottes 2 20 10,0
Choux 3 400 133,3
Choux-fleurs 1    
Courges 5    
Poireaux 1 40 40,0
Pois en casse 3 20 6,7
Haricots verts 2 100 50,0
Oignons 2 100 50,0
Tomates 3 200 66,7
Melons 4    
Fraises 1    
TOTAL 28,75    
PLANTES AROMATIQUES, MÉDICINALES, PARFUMS
Lavande naturelle   190  
Lavande cultivée 1 50 50,0
Tilleul 1    
TOTAL 2    

Les fourrages
Principalement irrigués avec notamment de la luzerne. Ils sont nécessaires en partie pour l'alimentation des animaux de trait.

La jachère
150 ha de jachères, pratiquée pour 1'assolement. A cette époque, nous étions loin de la PAO et du gel des terres (en 1997 : 78 ha).

INVENTAIRE DES CHAMPS

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INVENTAIRE DES CHAMPS Surface en ha Quintaux Rendement Qx
SEMENCES
Betteraves 10 60 6,0
Carottes potagères 17 141 8,3
Radis 23 78 3,4
TOTAL 50    
PRAIRIES ARTIFICIELLES TEMPORAIRES
Luzerne 130    
Sainfoin 47    
TOTAL 177    
FOURRAGES ANNUELS
Vesce 10    
Pois 10    
Citrouille fourragère 4    
TOTAL 24    
JACHERES 150    
PRAIRIES NATURELLES
Prés naturels fauchés irrigués 65    
Prés naturels fauchés au sec 4    
TOTAL 69    

LA VIGNE

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Au Mées, c'est une longue histoire pour un vin dont la réputation n'est plus à faire.
En 1929 la production du département est insuffisante et la population est obligée d'acheter à l'extérieur. La commune des Mées avec 235 ha est au 3ème rang du département (4381 ha au total). Le village abrite de nombreuses caves dans son sous-sol, témoin d'un passé viticole intense et la réputation du vin des Mées a largement débordé le cadre local (Voir Le vin aux Idées-les Amis des Idées Oct 1985). La création des caves coopératives (Oraison viendra en 1933) a stoppé la vente directe des raisins de vendanges. Après le passage du phylloxera dans la seconde moitié du XIXe siècle, les viticulteurs ont replanté des vignes greffées, soit de greffons hybrides (par exemple Couderc 7120...), soit de greffons français (par exemple Aramon, Alicante, Carignan, Cinsault...) Les cépages les plus représentatifs, Aramon, Alicante, Clairette, Grenache.

INVENTAIRE DES VIGNES Surface en ha Rendement (hl vin/ha)
Nouvellement plantées non productives 10  
VIGNES EN PRODUCTION
Raisins de table 1  
Raisins vendanges, plants greffés 144 30
Raisins vendanges, plants directs 80 30
TOTAL 235  

LES VERGERS

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Pour les vergers la commune des Mées est souvent en bonne position de part les surfaces plantées. Nous pouvons relever que les Mées ont une production arboricole de première importance. Avec le développement des transports automobiles et la réalisation de la voie ferrée, le commerce des fruits prend de l'importance, les prix de vente deviennent plus rémunérateurs.

Avec 800 pommiers en 1929 (ce qui actuellement représente à peu près le nombre d'arbres pour un hectare) la commune ne se situe que dans la moyenne. Depuis les années 80 on trouve aux Mées la plus grande surface de pommiers des Alpes de Haute Provence. En 1929 les variétés les plus répandues sont : Reinette du Canada, Cerveau, Champ Gaillard, Bouquepreuve, Calville rouge et blanche, Pointue de Trescléoux... A part la Reinette du Canada ces variétés ne se trouvent plus en vergers de production.

Pour toutes les espèces fruitières à cette période on se préoccupe des progrès à réaliser. « Il faudrait tailler régulièrement les arbres, appliquer des fumures équilibrées et complètes, des traitements contre les insectes et les maladies cryptogamiques. Mais toutes ces améliorations dépendent du prix de vente des produits, de l'abondance et de la régularité des récoltes et de la main d'œuvre disponible qui devient de plus en plus rare dans le département. En ce qui concerne les nouvelles plantations, il n'est pas nécessaire de multiplier outre mesure le nombre de variétés, mais il est préférable d'en choisir 3 ou 4 au maximum parmi celles qui s'adaptent le mieux au climat, qui supportent les transports et qui plaisent au consommateur ».On ne saurait pas mieux dire en 1999.

Le poirier cultivé en verger ou en arbres de pleins champs (arbres épars), place les Mées parmi les deux plus importantes communes départementales. Les variétés plantées se répartissent en poires d'été : St Jean, Claude Blanchet, Beurrée Giffard (ne se trouve qu'aux Mées), Crasmoisine, Cuisse madame, Bon chrétien, Triomphe de Vienne, Louise Bonne, d'Avranches, Duchesse d'Angoulême... En poires d'hiver : Bon chrétien d'hiver, Brignoles, Virgoules.

Pour le pêcher, la commune avec 8500 arbres se situe au 2ème rang et les variétés plantées sont May Flower, Amsden, Précoce de Hale, Madeleine rouge, Willermotz, Pêche de Brunet (peut être originaire du village de Brunet?), Tardive de Bilieu, Montreuil violet. La pêche des Alpes est très réputée et se vend dans les grandes villes.

L'abricotier avec 8500 arbres (1er rang départemental) ; ces arbres peuvent être plantés en verger, mais aussi avec des cultures annuelles intercalaires, comme des vignes à raisins de table. Les variétés: Petit Alexandrin, Précoce d'Alexandrie, Luizet, Muscat, Poman rosé.

Le cerisier, avec 2500 arbres (1er rang départemental) est planté en verger sur la commune. Les variétés principales: Bigareau, Cœur de Bœuf, Bigarreau Ordinaire, Bigarreau Napoléon, Bigarreau Blanc Précoce.

L'amandier, avec 18000 arbres (5ème rang départemental) occupe une place importante sur les terrasses moyenne et haute de la Durance. On classe les variétés en trois groupes :

  1. Tendres ou Princesses : relativement peu cultivées
  2. Demi-dures ou aberannes : amandes de desserts très fines
  3. Amandes dures : elles sont cassées «à l'aide d'un marteau» par l'agriculteur ou avec une machine chez le négociant. Elles nécessitent beaucoup de main d'œuvre pour la séparation et le calibrage.
Enfin, la culture emblématique: l'olivier en 1929 représentait 50 000 pieds sur les Mées (3ème rang départemental). Nous ne nous étendrons pas plus sur cette culture, toutes les informations peuvent se trouver dans: L'huile d'olive aux Mées (Les Amis des Mées - 1990)  ... voir ce livre...

D'autres productions cognassiers, noyers, figuiers se trouvent sur la commune, certaines ont disparu des vergers, seul le noyer est encore présent aujourd'hui.

INVENTAIRE DES VERGERS

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INVENTAIRE DES VERGERS Arbres isolés Surface ha Nombre d'arbres Production Consommée Production de Vente Production Totale Qx
Pommiers 800     150 200 350
Poiriers 7 000     500 3 000 3 500
Pêchers 8 500     25 825 850
Abricotiers   0,5 120   5 5
Cerisiers 2 500     150 600 750
Cognassiers 1 500     20 280 300
Amandiers 18 000       850 850
Châtaigniers 40     6   6
Noyers 150     15   15
Oliviers   379 50 000 2 000 10 500 12 500
Figuiers 1 000     50 50 100
Groseilliers 500     5   5
Mûriers 0          
Mûriers = 0, cela surprend. Les mûriers encore très nombreux en 1929, sont plantés en lisière des champs, sur les berges des canaux d'arrosages... et ne sont pas en verger. Comme nous le verrons plus loin il y a quelquefois des surprises dans les statistiques.

LES ANIMAUX

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Dans les animaux utilisés pour les travaux des champs, nous trouvons chevaux et juments, l'ensemble des deux représentant 250 têtes. L'arrivée des tracteurs va entraîner la disparition totale de ce cheptel en environ 40 ans Il en sera de même pour les ânes et mulets, ceux-ci ne seront plus utilisés.

Les Mées n'est pas un terroir d'élevage marqué, néanmoins ovins, caprins et porcins jusqu'aux années 80 ont toujours été présents dans les campagnes..

Les produits de la basse-cour outre l'alimentation de la famille offrent un complément de revenu par une vente des surplus.

La production laitière est anecdotique, elle était consommée sur place.

INVENTAIRE DES ANIMAUX Moyenne
EQUINS
Chevaux entiers 3 ans et plus, employés travail 3
  hongres 3 ans et plus 195
Juments 3 ans et plus, poulinières et travail 2
  exclusivement travail 42
Poulains/pouliches 1 à 3 ans 7
Chevaux chez non agriculteur 1
TOTAL 250
ASINS
Mulets/mules 3 ans et plus 35
Anes 3 ans et plus 13
Anesses 3 ans et plus 13
Anes/ânesses 1 à 3 ans 2
Anon de l'année 1
TOTAL 52
BOVINS
Taureaux reproduction 1
Vaches à lait 17
  à l'engrais 1
TOTAL 19
OVINS
Béliers 8
Moutons 30
Brebis 617
Béliers nés en 1927-28 4
Moutons nés en 1927-28 344
Femelles nés en 1927-28 1100
Agneaux/agnelles nés en 1927-28 868
TOTAL 277
PORCINS
Verrat reproducteur 3
Truies reproductrices 36
Porcs de plus de 6 mois 137
Porcs de moins de 6 mois 57
TOTAL 233
CAPRINS
Boucs 4
Chèvres 275
Chevreaux 28
TOTAL 307
BASSE-COUR
Poules 5500
Oies 30
Canards 450
Dindes 35
Pintades 80
Pigeons 1200
Lapins 3500
TOTAL 10795

LES VERS À SOIE

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Comme cette production ne nécessite pas d'investissement si ce n'est le travail et que les mûriers sont encore nombreux on en trouve encore dans presque toutes les familles mais en petite quantité. Si le prix du cocon a déjà beaucoup diminué, le revenu obtenu si minime soit-il est toujours le bienvenu dans l'économie familiale. Voir le livre : Aux Mées quand on faisait des Magnans (Les Amis des Mées - 1984)  ... voir ce livre...

INVENTAIRE DES VERS À SOIE
Nombre de magnaneries 93
Graines mises en éclosoir (grammes) 2 000
Cocons pour la soie (kg) 5 008
Cocons pour la graine (kg) 413

MARCHES ET FOIRES

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Les Mées comme nous venons de le voir est une commune agricole importante sur le plan départemental et plus particulièrement sur le carrefour Bléone-Durance. Cette importance justifiait la présence de nombreuses foires et marchés

Marchés
Malgré son peu de production animale, il existait un marché aux bestiaux le 1er dimanche de chaque mois. Pour les fruits et légumes, trois marchés par semaine : les lundi, mercredi et vendredi.

Foires : 7 foires sur la commune
  • Le mercredi des cendres
  • Le 12 avril
  • Le jeudi de la Fête Dieu
  • Le 5 août
  • Le lundi après le 14 septembre
  • Le jour de la Toussaint
  • Le 18 décembre
Mais déjà à cette époque on remarque que les foires sont beaucoup moins animées et moins fréquentées que vingt ans auparavant (avant la guerre). D'après l'auteur cela tient au développement de la traction automobile qui permet à certains négociants et revendeurs de s'approvisionner directement dans les fermes. A cette période apparaissent sur les foires un grand nombre de marchands ambulants vendant des articles divers, Ils portent un tort considérable au commerce local bien que procurant d'intéressants revenus aux communes par la perception de droits de place.
 Voir les jours de marché actuels dans les villes du département 


EQUIPEMENTS AGRICOLES

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En 1929 nous nous trouvons à une époque charnière de la mécanisation des exploitations agricoles.

Peu à peu les animaux sont remplacés par des moteurs ou des engins fonctionnant à l'énergie électrique ou thermique, les matériels eux-mêmes sont modernisés.

Ainsi sur la commune il y a 10 tracteurs en activité, le brabant (charrue réversible) est largement utilisé et les semoirs en lignes apparaissent.

Tous les autres outils sont tractés par les animaux. Les moissonneuses-batteuses automotrices n'ont pas encore fait leur apparition.

INVENTAIRE DES ÉQUIPEMENTS AGRICOLES
Batteuse de plus de 100 quintaux 0
Batteuse de 40 à 100 quintaux 4
Batteuse de moins de 100 quintaux 2
Alambics à feu nu 2
Brabants doubles 35
Charrues polysocs 10
Semoirs en lignes 4
Semoirs à la volée 13
Distributeurs d'engrais 20
Arracheuses de pomme de terre 36
Faucheuses 125
Râteaux à cheval 55
Faneuses, râteaux faneurs 30
Moissonneuses lieuses 60
Moissonneuses batteuses 2
Tracteurs agricoles 10
Camions 1
Camionnettes 12

Pour des informations complémentaire sur l'histoire de l'agriculture, vous pouvez consulter le site de   L'AGRICULTURE CATALANE ET SON MUSÉE 
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