Les Amis des Mées
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Transformations – Agrandissements

Quelles dimensions avait l'hospice de 1630 ? Il est bien difficile de le savoir, mais elles étaient certainement réduites au vu de toutes les adjonctions qui ont été effectuées au fil des siècles.

 Cliquer pour agrandir la photo En 1795, la petite salle d'accueil « servant à loger les pauvres passants » n'était même pas comprise dans ses murs, mais était « un petit auspice (sic) pratiqué dans un des angles du bâtiment de la tuerie (abattoir de la boucherie) sur le grand chemin » (A.D. 1.J.100)

Au cours des années, il va, au gré des besoins et des possibilités, s'agrandir, se modifier, se moderniser. En 1820 est acheté un bâtiment contigu à l'hôpital « pour les aménager en locaux et y installer les indigents en état d'infirmité et de mettre ainsi à exécution les intentions bienfaisantes de feu Monsieur CHAIS d'OLIER qui a légué à notre hôpital une rente » (A.D. 1.X.59. rente servant à loger et entretenir trois infirmes du pays). En 1847 acquisition d'un bâtiment pour y construire « des latrines, une chapelle mortuaire et beaucoup d'accessoires précieux, (…) construction et réparations dont l'urgence est reconnue » (A.D. 1.X.59) . « L'hospice de la ville des Mées étant très exigu, l'administration de l'hospice a senti depuis longtemps l'urgente nécessité de pourvoir à son agrandissement »… et « d'y faire des lieux d'aisance dont cet établissement est dépourvu » (A.D. 1.X.58)

 Cliquer pour agrandir la photo Pour ces travaux le devis de l'architecte (du 10 avril 1849) prévoit :« Que la cour qui est absolument inutile en l'état, sera annexée en agrandissement de l'hospice ce qui donnera au seul étage de cet édifice deux petites chambres en plus.
Cet agrandissement de deux petites chambres étant insuffisant, l'administration a encore décidé que la deuxième partie à droite de la porte d'entrée qui ne possède qu'un étage au dessus du rez-de-chaussée ainsi qu'il a déjà été observé, serait exhaussé d'un étage. » (A.D. 1.X.58)

 Cliquer pour agrandir la photo Toujours en 1847, l'hospice achète un jardin. « Il a été exposé que plusieurs fois l'administration de l'hospice avait reconnu l'avantage qu'il y aurait pour cet établissement d'avoir un jardin qui lui fournirait le menu jardinage et hortolayes (légumes) dont on a besoin chaque jour pour la nourriture des infirmes qui y sont entretenus, que souvent il est difficile et onéreux de se procurer les jardinages et les hortolayes et c'est pourquoi on a eu recours à la location d'un jardin ce qui est toujours précaire, que la fondation de trois infirmes à l'hospice outre qu'elle rend presque nécessaire la possession d'un jardin rend cette possession lucrative attendu que parmi ces infirmes il y en a toujours quelqu'un qui est en état d'y faire les petites travaux journaliers qu'il exige, travaux qui sont un délassement pour ceux des infirmes qui peuvent s'y livrer. » (A.D. 1.X.59)

 Cliquer pour agrandir la photo En 1873 l'hôpital accueille même dans ses murs une salle de classe pour les filles : « après visite et examen des divers appartements de l'hospice destiné à l'école des filles et au logement des pensionnaires il a été reconnu que ces pièces n'étaient pas assez vastes, vu le grand nombre d'élèves et que la proximité des classes avec la salle des malades présentait en tout temps de graves inconvénients » (A.D. 1.O.267). Par la suite ces salles de classe seront aménagées dans un autre bâtiment.

 Cliquer pour agrandir la photo En 1888 est construit « un bâtiment attenant à l'hospice (…) travaux d'une nécessité absolue pour l'amélioration de l'établissement » (A.D. 1.X.58).

En 1927, quelques réparations et travaux intérieurs sont réalisés. Il est posé deux fosses sceptiques (pour 20 personnes chacune), pour la mise en place des water-closets et une caisse à eau est installée dans les combles (500 litres).

En 1936-1937 le chauffage central est réalisé, une buanderie et une salle de bain sont aménagées. En 1950, la façade de l'immeuble est refaite, à l'intérieur les installations sanitaires sont modernisées, des sonneries sont installées dans les chambres. L'hôpital comporte alors :
  • au rez-de-chaussée : des w.c., deux caves, des remises, une salle (3,90 x 5,70), une salle mortuaire (5,70 x 4,00), deux chambres (de 3,75 x 5,70), une cuisine (4,10 x 4,30), une salle pour hommes (7,25 x 6,80) avec w.c..
  • au deuxième étage : quatre chambres (env. 6,40 x 3,70), une lingerie, deux débarras.


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