Les Amis des Mées
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Lucien Félicien DEBOUT

Dossier Archives Nationales L0679061 (dossier reconstitué)
Dossier du personnel Archives de la Marine

Né au Plan des Mées le 8 juin 1834 (plus précisément aux Pourcelles), fils de Jean Louis DEBOUT maréchal ferrant et de Claire Rosalie DELAYE.
Décédé le 24 avril 1883 (probablement à Marseille.)
Chevalier le 11 août 1865.
Décoré à titre militaire.
Médecin de 2ème classe de la Marine.

Ses états de service sont les suivants : école de médecine navale de Toulon. Médecin de 3ème classe, travaille à l'hôpital du bagne de Toulon lors de l'épidémie de choléra en juillet/aoùt 1854, sert successivement sur le Marengo en 1855 et sera détaché en septembre à l'ambulance de Kamiesh après la prise de Sébastopol durant la Campagne de Crimée ; toujours à bord de ce navire il doit faire face à une épidémie de typhus en décembre de la même année.
Il travaille dès son retour en France au lazaret de Toulon en janvier/février 1856 puis à celui de Messine entre mars et mai, où il soigne les soldats de retour de Crimée, malades du typhus et du choléra. Il sert ensuite sur le Brandon. Il est nommé médecin de 2ème classe fin 1858. On le retrouve à bord du Sèvre en 1859, puis sur le Forfait en 1864, à bord duquel il fait la Campagne du Mexique en 1865. Il est le médecin des unités d'assaut débarquées en premier sur le rivage mexicain.
A son retour il est hospitalisé à l'hôpital militaire de Digne pour y soigner une dysenterie contractée durant cette campagne.
Il sert à Toulon en 1866 puis au Sénégal à bord de l'aviso le Phaéton durant l'année 1867. Il donne sa démission en juillet 1868 suite au décès de son père, des affaires urgentes le rappelant en France.
Lorsqu'il est décoré il habite rue de la République n° 9 à Marseille. Il avait déposé en 1862 une demande pour pouvoir passer son doctorat en médecine à Montpellier. Ses supérieurs conscients de sa valeur professionnelle appuient sa demande, mais les campagnes militaires dans lesquelles il est engagé le tiennent éloigné de France et le privent de ce précieux diplôme qui lui aurait permis une fois sa carrière militaire terminée de pouvoir s'installer médecin dans le civil.
On apprend qu'il est également décoré de l'Ordre de François ler décerné par le Royaume des Deux Siciles.


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