Les Amis des Mées
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ROCHERS ET MOTS


Gravure sur bois - Pierre LAROCHE - 1999
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Ces rochers ont été remarqués par les voyageurs, promeneurs, géographes, chroniqueurs, écrivains, qui ont utilisés pour les évoquer des qualificatifs forts éloquents tels que : hauts, escarpés, chaotiques, étranges, curieux, anthropomorphes, merveilleux, étourdissants, majestueux, spectaculaires, étonnants, impressionnants, fantastiques, gigantesques... Parmi toutes ces appréciations, nous en avons retenues quelques unes particulièrement poétiques, surprenantes ou savoureusement farfelues qui méritent d'être transmises à la postérité.

"Les montagnes des Mées semblent de loin avoir été taillées par main d'homme." (1)
(1) M. DARLUC. Histoire Naturelle de la Provence. Tome 1 Aix 1782

"...des rochers de poudingue en forme de pain de sucre posés les uns à coté des autres sur plusieurs rangs La pierre des Mées est fort dure et presque polie."(2) (2) Alfred d'AUNAY. Voyages en France, Paris 1882

"Un site vraiment étrange, une file de piliers et de dolmens (sic) naturels."(3)
(3) Albert ROBIDA. La Vieille France. Provence 1893

"Les curieux obélisques mous qu'on appelle les Pénitents des Mées." (4)
(4) Raoul BLANCHARD. Les Alpes Occidentales. Tome IV Arthaud 1945

"Ces amoncellements de rochers déchiquetés."(5)
(5) Marcel BRION. La Provence. Arthaud 1958

"L'apparence de colonnes, donnée par ces rochers imposa son nom aux Mées (de "Millia" colonne)."(6)


"... des aiguilles et des lames..."(7)
(7) R. BORNECQUE. Les Alpes. Arthaud 1979

"D'étranges pétrifications de vertèbres de diplodocus et de légende dorée bordent la Durance."(8)
(8) Jean GIONO. Provence Perdue. Manosque 1979

" Des mesures précises effectuées montraient que ces rochers agissent comme des focalisateurs de l'énergie cosmique." (9)
(9) Le Guide 04. Ed. S.E.R. 1990

"Les Mées et ses Pénitents, pèlerinage minéral dont les fantômes énigmatiques ont mille légendes à conter. Certaines de ces aiguilles sanctionnées par l'érosion mesurent près de 100 mètres et cheminent sur plus de deux kilomètres." (10)
(10) Jacques GANTIE. Nice-Malin. Journal du 31.7.1996

Le 2 août 1918,
".... Vers 9 heures l'auto épiscopale arrivait au pied des rochers appelés 'les Pénitents'. De loin surtout, la longue file de ces roches pointues, aux masses distinctes, est fort impressionnante. On se rappelle l'explication fantaisiste du poète forcalquierois (11) qui a bâti sur ces pierres brunies et tourmentées un conte à la fois amusant et moral, puisqu'il met en relief la nécessité de l'obéissance : c'est, en effet, pour n'avoir pas su pratiquer cette vertu capitale, qu'une famille de religieux, sortis de leur monastère malgré la défense formelle de leur abbé, furent terriblement punis : sur un geste de leur supérieur irrité, ils furent et restèrent, hélas ! tous pétrifiés... La fable est bien imaginée. Dans le fait, les siècles n'ont en rien modifié l'alignement processionnel et la majesté hautaine de ces silhouettes si expressives et si bizarres.
Les Mées ont donc raison d'être fier de leurs " Pénitents " qui ajoutent un caractère original à leur riche paysage
"(12)
(11) Eugène PLAUCHUD Les Pénitents des Mées - 1897
(12) Visite de Mgr l'Evêque de Digne à la Colonie Belge installée dans le collège des Mées. Bulletin diocésain - Semaine Religieuse du Diocèse - 8 août 1918


René RAVEL
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