Les Amis des Mées
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entouré d'ennemis qui en veulent à son innocence, travaillé au dedans par les passions fougueuses, assailli au dehors par mille séductions puissantes, il n'a rien pour se défendre ; il est vaincu d'avance dans les grands combats de la vertu.
Un homme de ce siècle qui avait perdu la foi mais à qui restait le désir de la retrouver et le courage de la chercher, M. de Tocqueville, disait : « Mon âme est comme une roue sortie de son engrenage ».
Pères et Mères, voilà l'enfant dépourvu de l'instruction religieuse. C'est une roue sortie de l'engrenage ; c'est une locomotive ardente mais sans frein qui descend une pente à bride abattue ; ses flancs sont pleins de vapeur, mais d'une vapeur qui n'est pas dirigée ; les roues s'enflamment, le rouage se brise, elle va à l'abîme.
Parents, saisissez la vérité de cette comparaison. Donnez à vos enfants une direction, un frein, un préservatif contre le vice ; donnez-leur l'instruction religieuse et sauvez du même coup leur innocence et votre propre bonheur l'honneur de leur vie et la paix du foyer domestique.
Et, ici laissez-moi attaquer un préjugé et dissiper une illusion trop commune, qui consiste à réserver au prêtre seul le soins de former les jeunes intelligences à la science de la religion. Oui, c'est notre mission à nous prêtres de catéchiser l'enfance. Nous aimons vos enfants, nous leur donnons des principes, nous leur apprenons les vérités qu'il faut croire, les devoirs qu'il faut pratiquer et les sacrements qu'il faut recevoir. Nous leur enseignons la religion et, j'ose le dire, le plus humble curé de village entouré des enfants de sa paroisse et leur distribuant le lait de la saine doctrine, est moins illustre, mais non moins utile que l'académicien, professeur au collège de France, qui, devant un auditoire distingué, prononce un discours sur la philosophie des Grecs ou des Romains.
Il tient la première place parmi les docteurs de ce monde. Et cependant, qu'est-ce que le prêtre peut faire sans vous, ô parents. Rien, ou presque rien. C'est à la maison, et dès le premier âge que doit se donner l'instruction religieuse par le ministère du père et de la mère.
Saisissez donc dans vos enfants les premières lueurs de la raison pour leur parler du Père qu'ils ont dans les Cieux, et leur en faire prononcer le nom terrible et doux avec les aimables noms de Jésus et de Marie ; soyez leurs premiers catéchistes ; pénétrez dans ces intelligences toutes neuves pour y graver les sentences et les principes de la foi.
Parents, vous voulez le bonheur de vos enfants en cette vie et dans l'autre : assurez-leur donc le bienfait de l'instruction religieuse qui sauve tout ensemble leur persévérance dans le bien et leur éternel avenir.
Mgr GIBIER
Evêque de Versailles


PROVERBES SERBES

Où il n'y a pas d'épouse, il n'y a pas de foyer.

Plutôt voir périr le village que ses anciennes coutumes.

Travaille comme si tu devais vivre cent ans, prie Dieu comme si tu devais mourir demain.


CONSEILS DU DOCTEUR

Abstenez-vous d'alcool. L'alcool abrutit et finit par tuer. De combien de misères l'alcool n'est-il pas la cause ?